mardi 29 décembre 2009

la quête du GRAAL, cellules souches un mystere de l'univers



La quête du Graal : la vie éternelle et les « Cellules Souches ».






par Francois Babak Pourbagher.

Nous regardons souvent le ciel à la recherche de nouveautés à découvrir, nous rêvons de conquêtes spatiales et de fusées intergalactiques, mais les plus grands mystères à découvrir sont ici bas, sur notre bonne vieille terre et même à l’intérieur de nous même. Si nous résolvons ces mystères nous pourrons alors un jour comprendre l’univers et le « Pourquoi ».

Tout être vivant est conçu à partir d’un Oeuf.
Que ce soit l’homme, le lézard, la poule ou le sapin : il y a toujours un œuf au début de tout.
Un œuf est une seule cellule unique : il y a un cytoplasme et un noyau pour faire simple.
En fait une cellule contient nombres d’éléments dont nous ne connaissons pas encore ni le rôle ni le fonctionnement.
Le mystère de cette cellule unique à l’origine de la Vie est encore un mystère non éclairci et pourtant, il est la à porté de main et de recherches.

Le mystère est très simple à comprendre : cette cellule unique va se diviser en deux, puis en quatre, puis en huit ,puis en seize et à la fin donnera des milliards de cellules qui feront un homme, un lézard, un singe ou une araignée.

Cette unique cellule va construire un être humain. Comment ?

Comment chaque cellule va comprendre quoi fabriquer, quand le faire et ne pas faire autre chose ?
Comment chaque cellule sait à quel moment il doit commencer à faire un foie, un cerveau, un doigt, un os, un œil ?

A l’origine il n’y avait qu’une seule cellule, alors comment chaque cellule issue de cette unique cellule saura ensuite quoi faire ?
Comment deux cellules ne se trompent pas et ne font pas tous les deux un foie ? Comment chacune des milliards de cellules de notre corps sait qu’une autre cellule a entrepris de faire un foie et que lui doit faire un oeil ?

ON NE LE SAIT PAS !

On ne sait pas comment est fabriqué notre corps ni celui de tout autre animal.

On sait ce qui nous compose mais on ne sait absolument pas comment cela se construit.

On comprends que cette unique cellule du début, issu de la rencontre d’un ovule et d’un spermatozoïde avait en lui toutes les informations et plans et données nécessaires pour fabriquer un être humain ( ADN et chromosomes) , on comprends aussi que les milliers de cellules initiales étaient toutes pareilles et ne s’étaient pas encore différencié, mais ensuite chacune va se dédier à une tâche particulière , sans se tromper, sans cafouillage : ces cellules initiales sont appelée cellules souches car elles savent tout faire, tout construire, mais on ne sait pas encore comment.

On peut même, lorsque un embryon est à l’état de quelques cellules, prélever des cellules de cet embryon afin de faire des analyses génétiques et cela n’empêche absolument pas l’évolution normale de cet embryon, il ne manquera aucun organe à la fin.

Alors ces cellules souches sont donc intelligentes capable de communiquer entres elles, savoir quoi faire et quand le faire, et savent construire des organes et des miracles de la nature comme un oeil, une dent, ou mieux un cerveau.

Une cellule souche a dans son noyau (quelques millièmes de millimètres) la totalité des plans pour construire un homme ou n’importe lequel de ses organes.

Un être vivant est finalement un assemblage d’organes qui font que ça marche.
Comme un voiture ou n’importe quel meccano : il a donc besoin parfois de réparations ou d’ajustages.

Ce qui sont de ma génération se rappelle avec respect de ce jour miraculeux de 1967 ou le professeur Barnard (chirurgien à l’hôpital du Cap en Afrique du Sud) réussi à faire la première greffe d’un cœur et garder ce patient en vie plus d’une semaine.
C’était la première fois que quelqu’un reparaît un être vivant en lui greffant un cœur. Même si les greffes avaient commencé peu avant, je pense que cette greffe du cœur marque le début d’une aire nouvelle ou l’humanité pouvait rêver à une vie éternelle.

Bien sûr en 1906 on avait essayé de transplanter un rein de porc chez un être humain sans succès.

Les premières véritables transplantations commencèrent au début des années 1950. L’un des pionniers, le Français Jean Hamburger, réalisa ses premières transplantations rénales. Il définit les méthodes et les règles de ce type de transplantation avec l’aide de René Kuss. La première transplantation rénale réussie, pratiquée entre deux jumeaux vrais, eut lieu aux États-Unis en 1952, et fut réalisée par John Merill et Joseph Murray. En 1958, une découverte fondamentale ouvrit une ère nouvelle, lorsque le Français Jean Dausset mit en évidence, en collaboration avec son collègue Jean Bernard, les groupes leucocytaires HLA définissant le groupe tissulaire des individus, responsable du phénomène de rejet.
En 1963, Thomas Starzl pratiqua la première transplantation de foie. À la fin des années 1960, les transplantations de pancréas firent leur apparition. En ce qui concerne le poumon, organe très délicat à transplanter en raison de la complexité et de l’importance de sa circulation sanguine, la première greffe ne date que de 1981.


Depuis les greffes sont devenus courantes et la médecine domine désormais cette science parfaitement : mais les cellules souches sont encore plus complexes et efficaces, eux pourront nous donner accès à l’éternité véritablement quasiment sans aucune chirurgie.

En effet une greffe, répare tant bien que mal, donne une espérance de vie quasi normale mais en aucun cas ne régénère un organe. Il faut de plus prendre à vie des médicaments anti rejet.

Une cellule souche d’un individu pourrait en théorie recréer n’importe quel organe de ce celui-ci et cet organe serait d’Origine, comme on dit : aucun problème de rejet ni de compatibilité, puisque c’est le sien en tout point comme s’il venait de renaître.
Imaginez que au lieu de vous creuser une dent le dentiste implante dans votre gencive une cellule souche qui poussera en une nouvelle dent, comme lorsque vous aviez perdu vos dent de lait. (Recherches et essais très avancés en Angleterre à ce sujet)

Imaginez que l’on vous ampute d’un bras et que l’on vous implante une cellule souche qui fera repousser votre bras, imaginez que l’on vous implante une cellule souche qui fera repousser votre rein, votre foie…….

Tout cela devrait être possible, puisque, à l’origine, et pendant neuf mois ces mêmes cellules souches construisent bien votre corps en entier sans aucune erreur, alors pourquoi pas ensuite. ?

Pour aboutir à cela il nous faut donc comprendre comment les cellules souches savent quoi faire et quand le faire.

Il ne faut pas confondre ADN génétique, chromosomes et cellules souches.

En effet n’importe quelles cellules de notre corps (y compris l’unique premier) a en son sein une double hélice codé que nous appelons ADN et qui comporte le plan entier de notre corps, mais cet ADN qui est le même pour toutes nos cellules ne permet probablement pas à une cellule de savoir s’il va devenir foie ou œil : c’est juste le plan mais pas la répartition des tâches.

Vous avez même entendu parler des cellules souches quand on parlé du clonage : c’est en effet un autre chemin pour utiliser cette merveilleuse capacité qu’ont ces cellules pour recréer n’importe quel organe.

Il reste toutefois le problème de compatibilité : on ne peut vous implanter un organe ou une cellule souches qui provient que de vous-même ou qui est compatible génétiquement. (Sinon il faut prendre des médicaments anti rejet à vie qui affaiblissent votre système immunitaire)

Ces cellules souches n’ont existés que lors de votre création dans le ventre de votre mère et donc inaccessible ensuite.
Comment en créer alors ?

Pour la première fois des embryons humains ont été clonés à partir de cellules de peau adultes : cela signifie que l’on peut créer des cellules souches avec les noyaux des cellules de votre propre peau, donc compatible génétiquement puisque de vous-même.
On a donc réussit a recréer vos cellules souches bien parés votre naissance.
Une étape vers le clonage thérapeutique est désormais franchie.

Des chercheurs d’une société américaine (Stemagen) ont utilisé 29 ovocytes, données par des femmes, pour y enlever les noyaux et les remplacer par les noyaux de cellules de peau d’autres individus. On a ainsi obtenu des embryons (Blastocytes) d’une dizaine de jours dont les cellules ont l’extraordinaire capacité de se différencier en n’importe quelle cellule du corps humain.
En 1996 cette méthode avait permis de cloner la fameuse brebis Dolly, mais ce n’est qu’en 2005 qu’un chercheur de l’université de Newcastle avait pu créer les premiers Blastocytes humain à partir de noyaux embryonnaires.

La nouveauté consiste à créer ces Blastocytes à partir de cellules de peau adulte et donc compatible en tout point avec le donneur.

Récemment on a même découvert la possibilité d’engendrer des cellules neuronales complexe à partir de cellules souches dites en rosette. (Équipe de l’institut de Sloan Kettering à New York). On pourra donc peut être guérir Alzheimer ou une coupure de la moelle épinière ou un traumatisme crânien grave en implantant ces cellules « neuronales souches ».

Une équipe de chercheurs Belges (centre de recherche sur le diabète de Bruxelles) a réussi à guérir le diabète chez la souris en implantant des cellules souches pancréatiques (dite Bêta) qui fabriquent l’insuline et qui donc guérissent par un processus naturel le diabète.
Ces cellules colonisent à nouveau le pancréas et secrètent de l’insuline naturel afin de réguler notre taux de sucre : on a un nouveau pancréas en quelques sorte (Ilots de Langerhans)

On pense aussi que certain cancer d’organe (pour ne pas dire tous) ont pour origine des cellules souches dites initiatrice du cancer. Ces cellules ont des marqueurs particuliers (protéine ABCB5) connus pour être responsable de la résistance des tumeurs au traitement anti cancéreux. On peut donc imaginer ou conclure que même le cancer (prolifération anarchique de cellules folles) prend ses origines dans le mystère des cellules souches.

Le jour ou on pourra comprendre ce grand mystère, savoir comment une simple cellule fabrique un être vivant et ne se trompe pas, on pourra remplacer n’importe quel organe sans chirurgie, sans douleur et sans problème.
Nous approcherons probablement la vie éternelle, la santé permanente, la bonheur, la nirvana.

Malgré ce désir d’éternité et l’espoir lumineux des cellules souches, je dois pourtant émettre une limite : le cerveau ne sera jamais clonable ni duplicable, car il contient notre âme et bien que miraculeuse, jamais la cellule souche ne pourra dupliquer notre âme. La nature d’ailleurs l’avait prévu car les neurones sont présentes à la naissance et ne se reproduise quasiment pas durant la vie au contraire de toutes les autres cellules. (Exception faite des cellules sexuelles)

Alors oui la vie deviendra plus agréable, les maladies seront facilement guérissables, notre durée de vie atteindra 900 ans comme Noé, mais jamais nous ne serons éternels.
Tant mieux d’ailleurs puisque « l’enfer c’est les autres », autant avoir une porte de sortie, ne pensez vous pas ?


Francois Babak Pourbagher
Francois Pourbagher
Babak Pourbagher
Pourbagher Francois